"Pourquoi cette ville a-t-elle été construite ici ?
"Comment a-t-elle été construite ?"
"Comment a-t-elle été construite ?"
Deux questions auxquelles a tenté de répondre Richard Goy
dans son magnifique ouvrage
"Venise, la ville et son architecte" édité chez Phaidon
dans son magnifique ouvrage
"Venise, la ville et son architecte" édité chez Phaidon
L'auteur souligne l'importance cruciale de la lagune, cette condition fondamentale sans laquelle la cité n'aurait jamais existé : si les barbares, durant les V° et VI° siècles, n'avaient pas contraint les populations des villes côtières à fuir vers les bancs sablonneux des hauts-fonds cléments de la lagune pour se protéger - défense beaucoup plus efficace que les eaux profondes -, quel peuple sensé se serait installé dans un environnement aussi lugubre et inhospitalier, marécageux, nauséabond et impaludé, soumis au courants et aux marées ? C'est ainsi que la lagune a donné naissance à Venise et lui a conféré ses particularités.Tout d'abord elle lui a assuré une certaine sécurité matérielle, enviée par toutes les autres viles d'Italie. Pour preuve, comparons leurs palazzi pubblici, qui sont de véritables forteresses, à la délicatesse ouvragée du Palais des Doges.
Puis la lagune a orienté l'activité de la République vers la mer, et donc le commerce, qui allait bientôt fonder l’État le plus riche et le plus puissant de la Méditerranée. Enfin, elle a permis à Venise de se détourner de la Terre ferme (terraferma), déchirée par les conflits, et de regarder vers l'Orient, au bénéfice non seulement de son activité commerciale, mais aussi de sa culture. C'est ainsi que la Basilique Saint-Marc, construite sur le modèle de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople, possède une profusion de mosaïques byzantines, inégalées dans le monde.
En bref, ce livre est une somme d'érudition, de sensibilité, d'intelligence et surtout, il révèle l'amour que l'auteur éprouve pour Venise. Mais amour rime avec inquiétude et dans la postface, il évoque les deux principales menaces qui pèsent sur la ville actuelle : le danger croissant d'une grave inondation et le déclin dramatique de la population ....(à suivre)
(Avant-propos de John Julius Norwich.
Françoise, sei veramente lanciata e ne sono contento. Quando abitavo a Venezia (30 anni di vita) eravamo circa 120.000 abitanti ed ora sono solo 60.000. Questo comporta che ci sono meno persone che spendono giornalmente ed è per questo che i miei concittadini cercano di fare ricetta a danno dei turisti, cosa su cui non sono d'accordo perché si uccide la gallina dalle uova d'oro. Per quanto riguarda l'acqua alta i veri Veneziani hanno saputo sempre convivere e sono convinto che la costruzione del MOSE non servirà a molto. Era meglio creare una rete di fognature, che a Venezia non esiste, e sollevare il suolo di una trentina di centimetri. Sono d'accordo con te sull'afflusso turistico, ma come fare? Non è possibile creare un numero chiuso e poi sono ormai la linfa commerciale della città.
RépondreSupprimerNel periodo di carnevale si arriva a 150.000 visitatori in una sola serata. Una pazzia. Mi ricordo che anni fa, durante una festa di Redentore, erano ospiti i Pink Floyd e su Venezia si è riversato un fiume di gente. Il giorno dopo era come se Venezia fosse uscita da una invasione barbarica.
Scusa il lungo commento, ma qualche volta bisogna far uscire quello che si sente dentro.
Dimenticavo: ottime foto, una più bella dell'altra. Buonanotte.
Bonsoir Elio,
RépondreSupprimerJ'espère avoir compris votre message...grâce à mon dictionnaire italien. Je suis d'accord avec vous sur beaucoup d'aspects que vous soulevez, comme par exemple l'argent investi dans MOSE qui aurait pu servir à améliorer les infrastructures de la ville. Le tourisme apporte effectivement une manne et il serait regrettable de tuer la poule aux œufs d'or, mais la médaille a toujours deux faces. Le dicton qui dit qu'il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier pourrait bien s'appliquer à Venise qui a quand même connu des périodes d'activités plus diversifiées que le tourisme. Les vénitiens qui ne sont pas liés au tourisme, qui sont-ils et de quoi vivent-ils ? Connaît-on exactement les raisons qui poussent les vénitiens à quitter Venise et à rejoindre la "terraferma", à part le prix des logements, l'absence d'emplois ? C'est une vaste question, mais la vie est par définition un changement perpétuel on peut espérer que Venise, qui a connu des périodes difficiles au cours de son histoire, retrouve un souffle nouveau et surtout des habitants qui pourront y vivre dignement.
Buonanotte.
Je tiens à préciser que le texte et les chiffres que je cite dans mon message sont de John Julius Norwich et non pas de moi. C'est l'avant-propos du livre de Richard Goy (Venise, la ville et son architecture) qui est le plus complet sur Venise que j'ai vu jusqu'à présent, je suis entrain de le lire.
Françoise, se continui a darmi del "voi" sarò costretto anch'io a darti del ""Lei" e non del tu (in italiano il "voi" è stato abolito alla fine del fascismo). Scusa se continuo a scriverti in italiano, ma per fare un commento, come quello precedente, avrei impegnato almeno un'ora. I venziani che non vivono di turismo o di professioni liberali sono ormai dei pensionati. Vedo che hai analizzato molto bene la situazione e sarebbe troppo lungo affrontare qui un discorso, direi quasi filosofico, sull'attuale situazione di Venezia. Se un giorno arriveremo a rovarci al caffé Quadri potremo discuterne a lungo. Anche mia moglie, francese, è una fine conoscente di Venezia. Un amichevole abbraccio.
RépondreSupprimerHo dimenticato di dirti che mi piace molto anche la parte sinistra del tuo blog. Presumo si tratti di un inserimento via "gadget". By.
RépondreSupprimerElio, Je ne connaissais pas cette différence d'avec le français où le "vous" est une formule de politesse alors que le "tu" est plus familier. Tu peux m'écrire en italien, l'essentiel est que j'arrive à comprendre. Pour la partie gauche de mon blog j'ai effectivement utilisé "gadget". C'est une fonction pratique pour une débutante blogueuse comme moi.
RépondreSupprimerBuanotte.