Canal Grande

Canal Grande
Vu depuis la Ca d'Oro

mardi 31 janvier 2012

vendredi 27 janvier 2012

SCUOLA DI SAN GIOVANNI EVANGELISTA

Et au bout de la calle...une belle surprise !
La scuola di San Giovanni Evangelista
La scuola di San Giovanni Evangelista, oeuvre de Pietro Lombardo, fut érigée au début du XVème siècle. Son superbe portail date de 1481 et apporte une touche Renaissance à l'édifice dont l'ensemble est principalement de style gothique. Elle est l'une des plus anciennes scuole de Venise et on peut y admirer des toiles du Tintoret, Bellini, Palma le Jeune, Tiepolo...

lundi 16 janvier 2012

LIEBSTER BLOG


 
Un grand merci à 
Danielle et à Chiara
qui m'ont décerner cette belle récompense. 
A mon tour de vous inviter à rendre visite à 5 blogs choisis parmi ceux, nombreux et de qualité, que je consulte régulièrement et qui participent à nourrir ma culture vénitienne.
http://www.e-venise.com/index.html
http://mavenise.blogspot.com/
http://oliaklodvenitiens.wordpress.com/ 
http://bluoscar.blogspot.com/
http://tramezzinimag.blogspot.com/



































































































































































































































































































































































































































































































































































































































vendredi 13 janvier 2012

lundi 9 janvier 2012

VENISE, la ville et son architecture

Dès le XV° siècle, la célébrité de Venise fut universelle...
Philippe de Commynes, historien français, écrivit en 1494 qu'elle était "la plus triomphante cité" qu'il ait jamais vue et que le Grand-Canal était "la plus belle rue que je croy qui soit et la mieux maisonnée qui soit en tout le monde". Thomas Coryat, un Anglais, déclara un peu plus tard que sa première vision fut "la plus glorieuse et divine vision sur l'eau que puisse avoir tout œil mortel". 
 Et sir Richard Guylforde, autre visiteur anglais, fut intimidé devant ce spectacle  : "La richesse, les édifices somptueux, les maisons religieuses (...) forment une cité glorieuse, qui surpasse à Venise tous les lieux que j'ai jamais vus (...)". Même les visiteurs de haut rang furent éblouis par Venise. Quand le roi Henri III de France visita la ville en 1574, il fut reçut en grande pompe et assista à une succession si extraordinaire de spectacles, de musique, de bonne chère et de cérémonies que cette visite fut, dit-on, l'expérience la plus marquante de sa vie. Il aurait avoué que "s'il n'avait pas été roi de France (...) il aurait choisi d'être citoyen de Venise. ..... (à suivre)
(Extrait de la Préface de "VENISE, la ville et son architecture" de richard goy)

samedi 7 janvier 2012

VENISE, la ville et son architecture

"L'héritage architectural de la ville actuelle reflète ce millénaire de continuité, unique non seulement par sa valeur historique, sa qualité et sa profusion extraordinaire mais aussi par ses nombreuses caractéristiques exclusivement vénitiennes. Les difficultés liées à la topographie, la lumière changeante, les eaux aux mille reflets, la nature du gouvernement de la République et de la société vénitienne ont toutes favorisé une architecture adaptée à un environnement tout à fait original..... 
L'aristocratie vénitienne, protégée par ses douves naturelles édifiait des palais aux logge claires et spacieuses, aux balcons à ciel ouvert, aux grandes fenêtres complètement vitrées, décorées de reliefs raffinés en marbre et surmontées de chapiteaux complexes. 
Ces palais majestueux incarnent la Venise médiévale : le patriarcat est ici transmué en réseau de pierres et de colonnades. L'évolution architecturale de ces palais constituera du reste une longue métaphore de l'ascension, du pouvoir, des revers de fortune, du déclin final et de l'extinction de la noblesse et de la République elle-même." ...(à suivre)
(Extrait de l'Introduction de "VENISE, la ville et son architecture" de richard goy)

vendredi 6 janvier 2012

VENISE, la ville et son architecture

"Pourquoi cette ville a-t-elle été construite ici ?
"Comment a-t-elle été construite ?"
Deux questions auxquelles a tenté de répondre Richard Goy
dans son magnifique ouvrage
"Venise, la ville et son architecte" édité chez Phaidon
L'auteur souligne l'importance cruciale de la lagune, cette condition fondamentale sans laquelle la cité n'aurait jamais existé : si les barbares, durant les V° et VI° siècles, n'avaient pas contraint les populations des villes côtières à fuir vers les bancs sablonneux des hauts-fonds cléments de la lagune pour se protéger - défense beaucoup plus efficace que les eaux profondes -, quel peuple sensé se serait installé dans un environnement aussi lugubre et inhospitalier, marécageux, nauséabond et impaludé, soumis au courants et aux marées ? C'est ainsi que la lagune a donné naissance à Venise et lui a conféré ses particularités.Tout d'abord elle lui a assuré une certaine sécurité matérielle, enviée par toutes les autres viles d'Italie. Pour preuve, comparons leurs palazzi pubblici, qui sont de véritables forteresses, à la délicatesse ouvragée du Palais des Doges.
Puis la lagune a orienté l'activité de la République vers la mer, et donc le commerce, qui allait bientôt fonder l’État le plus riche et le plus puissant de la Méditerranée. Enfin, elle a permis à Venise de se détourner de la Terre ferme (terraferma), déchirée par les conflits, et de regarder vers l'Orient, au bénéfice non seulement de son activité commerciale, mais aussi de sa culture. C'est ainsi que la Basilique Saint-Marc, construite sur le modèle de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople, possède une profusion de mosaïques byzantines, inégalées dans le monde.
 En bref, ce livre est une somme d'érudition, de sensibilité, d'intelligence et surtout, il révèle l'amour que l'auteur éprouve pour Venise. Mais amour rime avec inquiétude et dans la postface, il évoque les deux principales menaces qui pèsent sur la ville actuelle : le danger croissant d'une grave inondation et le déclin dramatique de la population ....(à suivre)
(Avant-propos de John Julius Norwich.