veneziamia: AU HASARD DE MES PAS

mardi 17 janvier 2012

AU HASARD DE MES PAS - Dorsoduro

Petite calle du Dorsoduro qui débouche sur les Zattere

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

Ma bibliothèque vénitienne

Au-dessus de Venise - Marcello Bertinetti
Balades musicales dans Venise du XVIè au XXè siècle - Sylvie Mamy
Calli, Campielli e Canali - Guida di Venezia e delle sue isole
Canaletto et les védutistes vénitiens - Filippo Pedrocco - Ed. Scala
Chiese di Venezia - Alessandra Boccato - Ed. Arcobaleno
Glossaire curieux de Venise - Pierre Schuster - Ed. L'Harmattan
Grand Canal - Anna-Vera Sullam et Davide Calimani - Ed. Electa
Histoire du ghetto de Venise - Riccardo Calimani - Préface d'Elie Wiesel
Itinéraires avec Corto Maltese - Hugo Pratt, Guido Fuga, Lele Vianello
L'Altana ou la vie vénitienne - Henri de Régnier - Ed.Bartillat
L'art de VENISE - Giandomenico Romanelli
L'Oracle della Luna - Frédéric Lenoir
La bulle de Tiepolo - Philippe Delerm
La musique à Venise - Olivier Lexa - Ed. Actes Sud
La Reine vénitienne - Roman de Silvia Alberti de Mazzeri - Ed. Pygmalion
La République du Lion - Alvise Zorzi
Le charme de Venise - Camille Mauclair (Ed. d'Art H. Piazza en 1930)
Le Manuscrit de la Giudecca - Yvon Toussaint - Ed.Fayard
Le Palais des Doges - Giandomenico Romanelli - Ed. SKIRA
Le piéton de Venise - Danièle Boone
Légendes vénitiennes et histoires de fantômes - Alberto Toso Fei
Les Palais vénitiens - Alvise Zorzi, Paolo Morton - Ed. Pl. des Victoires
Musée Querini Stampalia - Ed. Vianello
Splendeur de Venise - Storti Edizioni
Trois saisons à Venise - Matthias Zschokke - Ed. Zoe
Un retour à Venise - Fabienne et Philippe Bousseaud
Veneziaenigma - Alberto Toso Fei - Ed. Elzeviro
Venise - Michel Setboun
Venise - sous la direction de Stefano Zuffi (Ed. villes d'art)
Venise - Trente itinéraires à la découverte de la ville - Paolo Giordani - Ed. Cicero
Venise : une invention de la ville - Elisabeth Crouzet-Pavan
Venise / la ville et son architecture - richard goy (Ed. Phaidon)
VENISE A vol d'oiseau - Ed. Citadelles & Mazenod
VENISE au fil des pierres - Giandomenico Romanelli - Ed. Liana Levi
Venise et la Sublime Porte - Lucette Valensi - Hachette
Venise insolite et secrète - Thomas Jonglez et Paola Zoffoli
VENISE Les recettes culte - Laura Zavan - Marabout
Venise, l'hiver et l'été, de près et de loin.... Lorenzo Cittone
Venise, Les Vénitiens vous invitent - Christine Nilsson - Ed. Harfang
Venise, miroir des signes - Pierre-Jean Buffy et Bernard Neau
Venise, Vivaldi et les sonates op. 1 - Collectif chez Glossa
Venise, Voyages dans l'Histoire - National Geographic février 2012
Venise. Guide culturel d'une ville d'art, de la Renaissance à nos jours - Jean-Claude Hocquet
Venise. Le Grand Canal - Daniele Resini - Ed. Vianello
Visa pour Venise - James Morris
Voilà Venise - G.Gianighian et P.Pavanini - Ed. Gambier&Keller

Venise et les peintres

Jacopo Robusti dit Le Tintoret (1519-1594)
Paul Véronèse (1528-1588)
Giovanni Antonio Canal dit Canaletto (1697-1768)
Bernardo Bellotto dit Bellotti (1720-1780) - neveu de Canaletto
Gianantonio Guardi (1699-1761)
Francesco Guardi (frère cadet de Gianantonio) (1712-1793)
Giambattista Tiepolo (1696-1770)
Giandomenico Tiepolo (fils de Giambattista) (1696-1770)
Francesco Zuccarelli (1702-1788)
Giuseppe Zais (1709-1784)
Marco Ricci (1676-1730)
Vittore Carpaccio (1460/65-1525/26)
Tiziano Vecellio dit le Titien (1490-1576)
Jacopo Guarana (1720-1808)
Jacopo Bellini (1400-1471)
Giovanni Bellini (1430-1516)
Pietro Falca dit Pietro Longhi (1702-1785)
Giorgio Barbarelli dit Giorgione (1476-1510 de la peste)
Lorenzo Lotto (1480-1556)

Vittorio Carpaccio - Vittore Carpaccio naquit à Venise vers 1465. Son père était fourreur, son patronyme en dialecte vénitien se dit Scarpazza ou Scarpazzo. Pour signer, il utilisait la forme latine : Carpathius d’où dérive l’italien Carpaccio. On ne sait rien de son apprentissage. Il aurait été l’élève des frères Bellini, selon certaines sources. Il semblerait qu’il ait fait le voyage à Rome, dans ses années de jeunesse mais il réside habituellement à Venise. Sa première œuvre datée est “L’arrivée de Ste Ursule à Cologne“ en 1490. Toute sa vie il déploya une activité intense au service des Scuole (écoles), ces confréries charitables et de bienfaisance qui employaient des artistes dont les commanditaires étaient d’illustres familles patriciennes de Venise. Leurs blasons figurent en bonne place dans les toiles de Carpaccio.

Les scuole

Les "scuole" (scola, schola: du latin finissant = corporation, compagnie) à Venise étaient des confréries laïques qui, sous le patronage d'un Saint protecteur, avaient pour objet la dévotion et la pénitence (Scuole des battuti), ou bien la défense des intérêts des professions et arts indépendants, ou encore des associations pour l'assistance aux travailleurs étrangers à la cité à la recherche d'un emploi. Elles ont eu pendant des siècles un rôle éminent, en exerçant dans la cité un pouvoir et une influence qui n'ont existé nulle part ailleurs en Italie. En 1400, les Scuole furent divisées en Grandi (S. Rocco, S. Maria della Carità, S. Marco, S. Teodoro, S. Giovanni Evangelista et la Misericordia) et en Minori, soit un total d'environ quatre cents. Seules quelques unes d'entre elles étaient dotées d'une église et d'un siège propres.
Après la chute de la République de Venise (1797), les Scuole furent supprimées par un édit de Napoléon (1806-1807), mais pendant le XIXe siècle, quelques-unes parmi lesquelles la Scuola San Giovanni Evangelista, se reconstituèrent. De nos jours il subsiste cinq Scuole , quatre «Grandi» (Carmini, San Giovanni Evangelista, San Rocco, San Teodoro) et une “nationale” (Dalmata dei Santi Giorgio e Trifone). La Scuola San Giovanni Evangelista est la plus ancienne.
Plus d'informations sur http://www.e-venise.com/scuole-venise.htm

Scuola Grande de San Rocco (San Polo) - La Confrérie de la Scuola Grande de San Rocco, reconnue par le Conseil des Dix de la République de Venise en 1478, avait son siège à S. Giuliano et fut ensuite transférée dans son siège actuel au XVIème siècle. C'est la seule confrérie qui fut épargnée par les édits de Napoléon et elle a continué ses activités sans interruption jusqu'à nos jours. Actuellement, elle est formée d'environ 350 membres. Ses superbes bâtiments sont composés de la Scuola Grande elle-même, construite à compter de 1489 par Bartoloméo Bon après la peste de 1477, pour remercier Saint Roch de Montpellier de sa protection contre la terrible épidémie, et de l'Eglise San Rocco (fin XVIIIème). Ce sont deux des plus grands et des plus riches édifices de style Renaissance et l'ensemble Eglise-Scuola est une perfection architecturale vénitienne. Avec une façade de marbres somptueux, des colonnes corynthiennes, une frise allégorique, l'édifice est rutilant.

Scuola San Giovanni Evangelista (Santa Croce) - Cette scuola (St Jean l’Evangéliste), fondée en 1261 près de l’église de Sant’ Aponal, se transféra en 1301 en “Contrada San Stin” (Santo Stefano Confessore). L’influence religieuse de la confrérie se développa avec l’essor économique et c’est ainsi qu’apparut au fil des siècles un grand complexe de bâtiments aux décorations intérieures et extérieures impressionnantes. Des artistes de renommée internationale ont laissé dans ces salles d’imposants témoignages de leur art (peintures, sculptures). Pietro Lombardo, sculpteur et ingénieur en bâtiment, qui avait aussi participé activement à la construction de la Scuola Grande di San Marco, a créé un magistral arc de portail. Mauro Cordussi a construit le retentissant grand escalier qui constitue l’élégante entrée dans la salle du chapitre, en combinant les innovations de la Renaissance avec des éléments byzantins. Voir aussi le site : http://www.scuolasangiovanni.it/

Scuola dei Carmini (Dorsoduro) - La scuola grande dei Carmini, proche de l'église Santa Maria del Carmelo, date des 16-17e siècles. C'est la plus récente des scuole. Ses deux façades sont de Longhena, sobres avec des ornementations délicates, aux colonnes étroites. De grande popularité elle compta jusqu'à 75.000 membres. Elle survécut à l'interdiction napoléonienne et à l'occupation autrichienne. La salle supérieure est ornée de neuf toiles de Giovanni-Baptista Tiepolo, ayant trait à l'intercession de la Vierge pour la paix. (http://www.vivre-venise.com)

Canal Grande

mardi 17 janvier 2012

AU HASARD DE MES PAS - Dorsoduro

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire